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Articles de djerbavacances

PAGE 4 / LEVER DU JOUR SUR GAO

Par Le 16/04/2007

Au loin le Muezzin vient de faire son premier appel à la prière. 3H10 ,nous sommes déjà réveillés ne voulant rein perdre de cette vie qui va peu à peu se secouer de son sommeil . Par 3 fois , au lever du soleil , il appellera les fidèles toutes les demies heures. Au loin un coq fait retentir son chant mais il faudra attendre deux bonnes heures avant d'entendre le son pétaradant des mobylettes. Comme disait Ali , hier soir : " si les routes n'étaient pas de sable nous pourrions utiliser des vélos mais ici c'est trop dur alors nous utilisons la mobylette ".

Le soleil se lève à peine. Installée sur le toit en terrasse de l'hôtel, sur la pointe des pieds derrière le parapet j'essaye de plonger dans la ville qui s'éveille, je ne veux pas rater une miette de cette vie, de cette ville , qui se dévoile pour moi . De la haut , mon regard embrase tout Gao qui s'étire au loin jusqu'à l'horizon.
Comme dans tous les pays du nord de Afrique les toits sont plats, terrasses d'agrément parfois, mais aussi lieu de choix pour faire sécher l'herbe que l'on trouve au bord du Niger et qui sert de nourriture au bétail.
De mon abri, loin des regards j 'ai quand même un peu honte de jouer les paparazzi ! Mais non , je souhaite seulement des moments de vie , et une photo, si la personne se sait regardée n'aura jamais ce naturel . Je reste pourtant sélective , le clic de mon appareil photo ne resonnera pas lorsque certains instants me sembleront trop indiscrèts , trop personnels ....
Le ciel sort peu à peu des brumes de la nuit et mon regard glisse sur ce paysage dont j'ai envie de m'imprégner . Je ferme les yeux , et aspire un grand coup de cet air qui m'enveloppe , je suis submergée par les émotions.Quel plaisir de vivre ces instants privilégiés...

....L'adolescente prend du sable dans une main et avec application frotte la bassine de fer blanc . Plusieurs fois elle renouvelle ce geste . Quoi de mieux lorsqu'il n'y a pas d'eau pour faire la vaisselle .
Installée devant le mur du jardin de sa maison , au bord de la route elle a fait un trou pour ne pas utiliser le sable de surface . Puis elle rince ses mains dans l'eau du seau de fer blanc et elle jette un peu d'eau dans la bassine pour éliminer le sable. Avec la gâce naturelle de ces femmes africaine ,l'adolescente d'étire avant de continuer son ouvrage.

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Une jeune femme sort d'une maison , un bébé dans les bras. Avec le même geste que toutes les mamans d'afrique déjà ont effectué mille fois au cours des siècles ,elle fait passer le bébé par dessus son épaule droite , le fait glisser à califourchon sur son dos , se baisse en avant pendant que l'enfant prend place tout naturellement . Une grande bande de tissus qui recouvre le corps du bébé ramenée en avant , un noeud pour le haut , un noeud pour le bas . Le porte bébé est prêt en un tour de main .La tête appuyée sur l' omoplate de sa maman Bébé pourra toute la journée l'accompagner dans ses travaux .

Justement un peu plus loin une femme sans âge , pliée en deux , à l'aide d'une hache constituée d'un simple manche d'acacia mal dégrossi et d'une lame de fer affûtée , coupe du bois puis prépare le feu . Des enfants jouent assis dans le sable . Une charette passe se rendant probablement au marché...

Dans la cour d'un jardin une vieille femme assise bavarde avec une jeune femme tout en remuant une longue cuillere de bois dans une grande marmite...une autre ,à l'abri des murs qui entoure un terre plein sort de sa tente construites en nattes et etend des pieces de tissus

Quelques bruits commencent de monter jusqu'à moi venant du jardin de l'hotel . Nous sommes les uniques clients et le maitre de séant , trainant les pieds dans le sable dresse notre table pour le petit dej . D' un geste précis il jette la nappe de tissus à carreaux sur la table de jardin en plastic alors que je descend precautionneusement l'escalier étroit qui mène sur le toit.
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Le petit déjeuner est servi : pain , beurre, confiture ,café ...on pourrait presque oublier que ce n'est pas la France !
Un jeune chat un peu maigre approche craintivement de nous , après être descendu de son observatoire au dessus des cuisines qui sont cachées derriere de grandes nattes savamment tressées .

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Mossa doit venir nous chercher vers 10h pour partir vers Taboye. Nous aurions aimé profiter encore de ces quelques heures qui restent pour retourner au marché , mais nous ne savons pas encore nous reconnaitre dans la ville et je ne sais pas si Mossa a mon numéro de portable...tant pis , ce sera pour une prochaine fois.
Une semaine , nous n'avons qu'une petite semaine pour emmagasiner au fond de notre coeur tous ces souvenirs que nous voulons vivre...une semaine pour voir , rencontrer, apprendre, aimer...

Profitant de la chaleur encore tiède de ce début de journée, les sacs prêts pour le départ afin de ne perdre aucun moment , nous restons attablés un bon moment , jetant sur le papier nos premieres impressions.

PAGE 4 / LEVER DU JOUR SUR GAO

Par Le 16/04/2007

Au loin le Muezzin vient de faire son premier appel à la prière. 3H10 ,nous sommes déjà réveillés ne voulant rein perdre de cette vie qui va peu à peu se secouer de son sommeil . Par 3 fois , au lever du soleil , il appellera les fidèles toutes les demies heures. Au loin un coq fait retentir son chant mais il faudra attendre deux bonnes heures avant d'entendre le son pétaradant des mobylettes. Comme disait Ali , hier soir : " si les routes n'étaient pas de sable nous pourrions utiliser des vélos mais ici c'est trop dur alors nous utilisons la mobylette ".

Le soleil se lève à peine. Installée sur le toit en terrasse de l'hôtel, sur la pointe des pieds derrière le parapet j'essaye de plonger dans la ville qui s'éveille, je ne veux pas rater une miette de cette vie, de cette ville , qui se dévoile pour moi . De la haut , mon regard embrase tout Gao qui s'étire au loin jusqu'à l'horizon.
Comme dans tous les pays du nord de Afrique les toits sont plats, terrasses d'agrément parfois, mais aussi lieu de choix pour faire sécher l'herbe que l'on trouve au bord du Niger et qui sert de nourriture au bétail.
De mon abri, loin des regards j 'ai quand même un peu honte de jouer les paparazzi ! Mais non , je souhaite seulement des moments de vie , et une photo, si la personne se sait regardée n'aura jamais ce naturel . Je reste pourtant sélective , le clic de mon appareil photo ne resonnera pas lorsque certains instants me sembleront trop indiscrèts , trop personnels ....
Le ciel sort peu à peu des brumes de la nuit et mon regard glisse sur ce paysage dont j'ai envie de m'imprégner . Je ferme les yeux , et aspire un grand coup de cet air qui m'enveloppe , je suis submergée par les émotions.Quel plaisir de vivre ces instants privilégiés...

....L'adolescente prend du sable dans une main et avec application frotte la bassine de fer blanc . Plusieurs fois elle renouvelle ce geste . Quoi de mieux lorsqu'il n'y a pas d'eau pour faire la vaisselle .
Installée devant le mur du jardin de sa maison , au bord de la route elle a fait un trou pour ne pas utiliser le sable de surface . Puis elle rince ses mains dans l'eau du seau de fer blanc et elle jette un peu d'eau dans la bassine pour éliminer le sable. Avec la gâce naturelle de ces femmes africaine ,l'adolescente d'étire avant de continuer son ouvrage.

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Une jeune femme sort d'une maison , un bébé dans les bras. Avec le même geste que toutes les mamans d'afrique déjà ont effectué mille fois au cours des siècles ,elle fait passer le bébé par dessus son épaule droite , le fait glisser à califourchon sur son dos , se baisse en avant pendant que l'enfant prend place tout naturellement . Une grande bande de tissus qui recouvre le corps du bébé ramenée en avant , un noeud pour le haut , un noeud pour le bas . Le porte bébé est prêt en un tour de main .La tête appuyée sur l' omoplate de sa maman Bébé pourra toute la journée l'accompagner dans ses travaux .

Justement un peu plus loin une femme sans âge , pliée en deux , à l'aide d'une hache constituée d'un simple manche d'acacia mal dégrossi et d'une lame de fer affûtée , coupe du bois puis prépare le feu . Des enfants jouent assis dans le sable . Une charette passe se rendant probablement au marché...

Dans la cour d'un jardin une vieille femme assise bavarde avec une jeune femme tout en remuant une longue cuillere de bois dans une grande marmite...une autre ,à l'abri des murs qui entoure un terre plein sort de sa tente construites en nattes et etend des pieces de tissus

Quelques bruits commencent de monter jusqu'à moi venant du jardin de l'hotel . Nous sommes les uniques clients et le maitre de séant , trainant les pieds dans le sable dresse notre table pour le petit dej . D' un geste précis il jette la nappe de tissus à carreaux sur la table de jardin en plastic alors que je descend precautionneusement l'escalier étroit qui mène sur le toit.
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Le petit déjeuner est servi : pain , beurre, confiture ,café ...on pourrait presque oublier que ce n'est pas la France !
Un jeune chat un peu maigre approche craintivement de nous , après être descendu de son observatoire au dessus des cuisines qui sont cachées derriere de grandes nattes savamment tressées .

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Mossa doit venir nous chercher vers 10h pour partir vers Taboye. Nous aurions aimé profiter encore de ces quelques heures qui restent pour retourner au marché , mais nous ne savons pas encore nous reconnaitre dans la ville et je ne sais pas si Mossa a mon numéro de portable...tant pis , ce sera pour une prochaine fois.
Une semaine , nous n'avons qu'une petite semaine pour emmagasiner au fond de notre coeur tous ces souvenirs que nous voulons vivre...une semaine pour voir , rencontrer, apprendre, aimer...

Profitant de la chaleur encore tiède de ce début de journée, les sacs prêts pour le départ afin de ne perdre aucun moment , nous restons attablés un bon moment , jetant sur le papier nos premieres impressions.

VIDEO EPISODE 1 + ce que vous verrez les jours prochains

Par Le 15/04/2007

et là les premières minutes de ma vidéo :

VIDEO EPISODE 1 + ce que vous verrez les jours prochains

Par Le 15/04/2007

et là les premières minutes de ma vidéo :

PAGE 3 / FIN DE JOURNEE A GAO

Par Le 15/04/2007

La nuit vient de tomber , il doit être 18 h et le bruit de la ville se fait différent, les oiseaux se sont tus et leur gazouilli est remplacé par le cri cri des grillons, au loin le chant du muezzin une nouvelle fois appelle à la prière , c'est la 4eme , celle du coucher du soleil.
Le souffle léger du vent fait frissonner les feuilles , il fait tiède ...la chaleur pendant cette journée n'était pas écrasante , nous n'en avons pas souffert ni de la soif d 'ailleurs , nous avons été plus gênés par ce manque d'humidité dans l'air qui assèche la bouche , et ce vent omni présent qui oblige à chaque inspiration à inhaler autant de sable que d'air ! Les bêlements des troupeaux se mêlent aux cris des enfants qui jouent devant leurs habitations ...

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Seuls "blancs" dans l' hotel nous avons droit à la plus belle chambre avec wc et douche ! Le luxe quoi !
Une grande moustiquaire recouvre le lit que je devrai partager avec mon fils, Arnaud ,une moustiquaire qui a fait son temps et dont l' efficacité a été renforcée par des gros morceaux de scotch noir pour boucher les trous. De Toutes manières,Arnaud, à force de tourner et de se retourner sur ce matelas bien inconfortable, posé sur le sommier de bambous, sera au milieu de la nuit totalement saucissonné dans la moustiquaire et le seul et unique moustique qui vrombit avec plaisir autour de moi pourra à loisir me considérer comme un met de choix. En me donnant les claques inutiles je repenserai à notre attente devant le bureau d'enregistrement où pratiquement toutes les conversation ont tourné autour de "quels médicaments prenez vous contre le paludisme ?" nous rien , pour un séjour d'une semaine inutile de se mettre martel en tête , nous serons de retour en France dès les premiers symptômes , il suffira à ce moment d'agir nous a expliqué notre médecin habitué aux voyages en terres africaines.
Je traverse la chambre qui donne sur la salle de bain, une pièce , où se trouve la seule fenêtre , enfin fenetre pas baie vitree !ouverture de 50 cm sur 50 cm dans la partie haute du mur , pas de vitre bien entendu et une planche qu'on rabat pour occulter la lumiere et empêcher la chaleur de rentrer . D'un coté WC et de l'autre un pommeau de douche au plafond et un trou d'evacuation au sol ....
Une douche plutôt froide (il ne faut pas pousser quand même on a douche et wc dans la chambre on n'allait pas en plus avoir l'eau chaude!) et nous voilà dans le jardin. La chambre est agréable mais , planche de bois rabattue , la lampe ne jette qu'une lumière un peu palichonne , il est donc bien plus agréable de profiter de la douceur de l'exterieur.

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Sous une tonnelle construite avec des bambous et recouverte de nattes , trois ou quatre maliens se sont réunis , à l'abri des regards ,mais toujours prêts à nous rendre service si nous le souhaitons...à Leur rythme bien entendu ...il faut bien attendre 10 minutes pour qu'une bouteille d'eau nous soit apportée ...à nous de penser à la demander avant de mourir de soif et prévoir qu'il leur faudra au moins autant de temps pour venir rendre la monnaie, s'ils n'oublient pas ...
Les hommes tout en bavardant préparent le thé. Quelques braises dans leur petit poêle ,la petite théière bleue , les petits verres voilà la panoplie de tout malien . Qu'ils soient Bambara , Songhai , Peul ou Touareg , tous ils boivent ces 3 thés n'importe où , n'importe quand , tous ils vous offrent de partager ce breuvage...
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Il fait maintenant nuit noire et la cours de l'hotel est parsemée des taches de lumière que créent les lampions disséminés .
Le repas nous est servi dans de la porcelaine made in China , poulet frites. Mac Do n'a qu'à bien se tenir car les frites sont succulentes .Il faut avouer que nous avons "grand faim" ! Ce matin nous quittions la maison à 4H et ce n'est pas le petit "en cas" dans l'avion affrété par point Afrique qui a rempli nos estomacs ! ni ce coucous délicieux mais où deux minuscules morceaux de viande se battaient en duels ...pour mon ado de 15 ans c'est l'horreur! Les frites glisseront rapidement de mon assiette dans la sienne!

A celles qui souhaitent un séjour remise en forme je propose quelques jours à Gao : le vent de sable vous permet une exfoliation quotidienne du visage , vous aurez en quelques heures et malgré une crème écran total une jolie couleur de sable , et vous perdrez quelques grammes étant donné la légèreté des repas.

Ali ,mi Songhai mi Peul , gentiment vient bavarder avec nous .En fait ,il était venu pour nous proposer des chemises locales "très " voyantes ,mais devant le peu d'intéret que nous avons pour ses tissus et vêtements , il prend une chaise et vient s'asseoir près de nous . Dans son français très "local " , il nous explique que le pont construit à Gao depuis peu, a beaucoup nuit au commerce dans la ville . Autrefois pour passer le fleuve il y avait un bac nous raconte t'il avec nostalgie . La nuit il ne fonctionnait pas ,Gao était lieu d'étape obligée et les bouchers y trouvaient là une manne essentielle à leur survie . Mais depuis que ce pont enjambe le Niger le bac a vécu ses dernières heures, et la modernité cause un manque à gagner qui déjà se fait ressentir dans la cité ...moi ,je suis tailleur ,et j'ai trois enfants ...ce n'est pas le travail des hommes de vendre mais si je veux rapporter de l'agent pour nourrir ma famille je dois accepter les taches qui incombent aux femmes...

Près de nous l'eau bout dans la théière...les trois hommes continuent de deviser . Songhai , Bambara , Peul , ou Français , nous entendons seulement le doux ronronnement de leurs voix . Deux Touaregs venus nous proposer quelques babioles plient bagages. Moussa nous a demandé d 'attendre d'être à son campement pour acheter ce que nous souhaitons. Cela nous fait un peu de peine de voir ces hommes déçus , ranger leurs trésors . Nous leurs aurions bien acheté tous leurs bijoux , tissus , boites , en sachant pertinemment qu'ils nous les ont proposé 5 fois leur valeur , en espérant avoir ainsi la solution pour faire vivre quelques jours supplémentaires leurs familles.
Il se fait tard et Ali nous souhaite le bonsoir,il va rejoindre ses enfants qui l'attendent pour diner ...on dine tard au Mali.
Moussa n'est pas venu nous rejoindre , un nouveau rendez vous je suppose...en France où ici c'est toujours pareil ! ...

D'un geste de la main nous disons " au revoir" à notre hôte et à ses amis ,nous quittons le jardin ,suivons un couloir très faiblement éclairé et trouvons tant bien que mal la porte qui s'ouvre sur notre chambre . Sur le mur du fond à droite il y a l'interrupteur . A taton je suis le bord du lit puis je caresse le mur ,pas très rassurée quand même , en songeant à la taille des lézards qui à cette heure visitent peut etre eux aussi la chambre... la prochaine fois je garderai ma lampe de poche! ...au bout de plusieurs minutes enfin le plafonnier s'eclaire et je jette un regard sur la chambre : à gauche une table de bois où sont deposées nos valises, une chaise et le lit ...enfin un lit de là bas ...c'est à dire un sommier de bambou tressé et un fin matelas de mousse d'une epaisseur de 2 à 3 cm. On partagera le même lit avec mon fils ...il n'y a pas le choix...

mes articles à lire en complément : CLUB DE VACANCES DU COTE DE GAO ! paru le 19 mai 2007 (la deuxieme partie de l'article vous décrit la chambre telle qu'elle est , autrement dans l'imagination de mes ppremiers lecteurs)
http://tannemert.blogs-de-voyage.fr/archive/2007/05/19/club-de-vacances-du-cote-de-gao.html
et PALUDISME UN FLEAU QUE L ON PEUT AIDER A COMBATTRE paru le 22 mai 2007

PAGE 3 / FIN DE JOURNEE A GAO

Par Le 15/04/2007

La nuit vient de tomber , il doit être 18 h et le bruit de la ville se fait différent, les oiseaux se sont tus et leur gazouilli est remplacé par le cri cri des grillons, au loin le chant du muezzin une nouvelle fois appelle à la prière , c'est la 4eme , celle du coucher du soleil.
Le souffle léger du vent fait frissonner les feuilles , il fait tiède ...la chaleur pendant cette journée n'était pas écrasante , nous n'en avons pas souffert ni de la soif d 'ailleurs , nous avons été plus gênés par ce manque d'humidité dans l'air qui assèche la bouche , et ce vent omni présent qui oblige à chaque inspiration à inhaler autant de sable que d'air ! Les bêlements des troupeaux se mêlent aux cris des enfants qui jouent devant leurs habitations ...

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Seuls "blancs" dans l' hotel nous avons droit à la plus belle chambre avec wc et douche ! Le luxe quoi !
Une grande moustiquaire recouvre le lit que je devrai partager avec mon fils, Arnaud ,une moustiquaire qui a fait son temps et dont l' efficacité a été renforcée par des gros morceaux de scotch noir pour boucher les trous. De Toutes manières,Arnaud, à force de tourner et de se retourner sur ce matelas bien inconfortable, posé sur le sommier de bambous, sera au milieu de la nuit totalement saucissonné dans la moustiquaire et le seul et unique moustique qui vrombit avec plaisir autour de moi pourra à loisir me considérer comme un met de choix. En me donnant les claques inutiles je repenserai à notre attente devant le bureau d'enregistrement où pratiquement toutes les conversation ont tourné autour de "quels médicaments prenez vous contre le paludisme ?" nous rien , pour un séjour d'une semaine inutile de se mettre martel en tête , nous serons de retour en France dès les premiers symptômes , il suffira à ce moment d'agir nous a expliqué notre médecin habitué aux voyages en terres africaines.
Je traverse la chambre qui donne sur la salle de bain, une pièce , où se trouve la seule fenêtre , enfin fenetre pas baie vitree !ouverture de 50 cm sur 50 cm dans la partie haute du mur , pas de vitre bien entendu et une planche qu'on rabat pour occulter la lumiere et empêcher la chaleur de rentrer . D'un coté WC et de l'autre un pommeau de douche au plafond et un trou d'evacuation au sol ....
Une douche plutôt froide (il ne faut pas pousser quand même on a douche et wc dans la chambre on n'allait pas en plus avoir l'eau chaude!) et nous voilà dans le jardin. La chambre est agréable mais , planche de bois rabattue , la lampe ne jette qu'une lumière un peu palichonne , il est donc bien plus agréable de profiter de la douceur de l'exterieur.

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Sous une tonnelle construite avec des bambous et recouverte de nattes , trois ou quatre maliens se sont réunis , à l'abri des regards ,mais toujours prêts à nous rendre service si nous le souhaitons...à Leur rythme bien entendu ...il faut bien attendre 10 minutes pour qu'une bouteille d'eau nous soit apportée ...à nous de penser à la demander avant de mourir de soif et prévoir qu'il leur faudra au moins autant de temps pour venir rendre la monnaie, s'ils n'oublient pas ...
Les hommes tout en bavardant préparent le thé. Quelques braises dans leur petit poêle ,la petite théière bleue , les petits verres voilà la panoplie de tout malien . Qu'ils soient Bambara , Songhai , Peul ou Touareg , tous ils boivent ces 3 thés n'importe où , n'importe quand , tous ils vous offrent de partager ce breuvage...
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Il fait maintenant nuit noire et la cours de l'hotel est parsemée des taches de lumière que créent les lampions disséminés .
Le repas nous est servi dans de la porcelaine made in China , poulet frites. Mac Do n'a qu'à bien se tenir car les frites sont succulentes .Il faut avouer que nous avons "grand faim" ! Ce matin nous quittions la maison à 4H et ce n'est pas le petit "en cas" dans l'avion affrété par point Afrique qui a rempli nos estomacs ! ni ce coucous délicieux mais où deux minuscules morceaux de viande se battaient en duels ...pour mon ado de 15 ans c'est l'horreur! Les frites glisseront rapidement de mon assiette dans la sienne!

A celles qui souhaitent un séjour remise en forme je propose quelques jours à Gao : le vent de sable vous permet une exfoliation quotidienne du visage , vous aurez en quelques heures et malgré une crème écran total une jolie couleur de sable , et vous perdrez quelques grammes étant donné la légèreté des repas.

Ali ,mi Songhai mi Peul , gentiment vient bavarder avec nous .En fait ,il était venu pour nous proposer des chemises locales "très " voyantes ,mais devant le peu d'intéret que nous avons pour ses tissus et vêtements , il prend une chaise et vient s'asseoir près de nous . Dans son français très "local " , il nous explique que le pont construit à Gao depuis peu, a beaucoup nuit au commerce dans la ville . Autrefois pour passer le fleuve il y avait un bac nous raconte t'il avec nostalgie . La nuit il ne fonctionnait pas ,Gao était lieu d'étape obligée et les bouchers y trouvaient là une manne essentielle à leur survie . Mais depuis que ce pont enjambe le Niger le bac a vécu ses dernières heures, et la modernité cause un manque à gagner qui déjà se fait ressentir dans la cité ...moi ,je suis tailleur ,et j'ai trois enfants ...ce n'est pas le travail des hommes de vendre mais si je veux rapporter de l'agent pour nourrir ma famille je dois accepter les taches qui incombent aux femmes...

Près de nous l'eau bout dans la théière...les trois hommes continuent de deviser . Songhai , Bambara , Peul , ou Français , nous entendons seulement le doux ronronnement de leurs voix . Deux Touaregs venus nous proposer quelques babioles plient bagages. Moussa nous a demandé d 'attendre d'être à son campement pour acheter ce que nous souhaitons. Cela nous fait un peu de peine de voir ces hommes déçus , ranger leurs trésors . Nous leurs aurions bien acheté tous leurs bijoux , tissus , boites , en sachant pertinemment qu'ils nous les ont proposé 5 fois leur valeur , en espérant avoir ainsi la solution pour faire vivre quelques jours supplémentaires leurs familles.
Il se fait tard et Ali nous souhaite le bonsoir,il va rejoindre ses enfants qui l'attendent pour diner ...on dine tard au Mali.
Moussa n'est pas venu nous rejoindre , un nouveau rendez vous je suppose...en France où ici c'est toujours pareil ! ...

D'un geste de la main nous disons " au revoir" à notre hôte et à ses amis ,nous quittons le jardin ,suivons un couloir très faiblement éclairé et trouvons tant bien que mal la porte qui s'ouvre sur notre chambre . Sur le mur du fond à droite il y a l'interrupteur . A taton je suis le bord du lit puis je caresse le mur ,pas très rassurée quand même , en songeant à la taille des lézards qui à cette heure visitent peut etre eux aussi la chambre... la prochaine fois je garderai ma lampe de poche! ...au bout de plusieurs minutes enfin le plafonnier s'eclaire et je jette un regard sur la chambre : à gauche une table de bois où sont deposées nos valises, une chaise et le lit ...enfin un lit de là bas ...c'est à dire un sommier de bambou tressé et un fin matelas de mousse d'une epaisseur de 2 à 3 cm. On partagera le même lit avec mon fils ...il n'y a pas le choix...

mes articles à lire en complément : CLUB DE VACANCES DU COTE DE GAO ! paru le 19 mai 2007 (la deuxieme partie de l'article vous décrit la chambre telle qu'elle est , autrement dans l'imagination de mes ppremiers lecteurs)
http://tannemert.blogs-de-voyage.fr/archive/2007/05/19/club-de-vacances-du-cote-de-gao.html
et PALUDISME UN FLEAU QUE L ON PEUT AIDER A COMBATTRE paru le 22 mai 2007

PAGE 2 /PREMIERS REGARDS SUR GAO ,PROMENADE AU BORD DU NIGER

Par Le 15/04/2007

d5cf3a2a9fde99d985bb782f1c79fc81.jpgf23eff4704f4ff60589d0bb320614a08.jpgLa grille du jardin de l'hotel vient de s'ouvrir et un Touareg vient vers nous. Il porte un superbe boubou de la couleur du cuivre rouge ,ses cheveux comme à leur habitude sont ceints d'un chèche foncé. Je le regarde s'approcher .C'est vrai qu'ils ont belle prestance , le corps drapé jusqu'aux pieds ,dans ce tissus soyeux qui se balance au rythme de leurs pas ...je ne vois que ses yeux qui semblent me regarder avec insistance et à ce moment là , je réalise : c'est Moussa qui pour un temps , a quitté son habit indigo !

Cette apparition me laisse une étrange impression. Moussa en France , seul vêtu de son habit bleu cela ne m'etonne plus mais là , parmi d'autres vetements traditionnels cela me permet de réaliser que cette fois ce n'est plus un rêve, nous sommes au pays des Touareg...

Il s'approche de nous pour nous souhaiter la bienvenue et son apparition ne perturbe en aucune façon les habitudes des oiseaux : dans un nimier , un tilabert couve ses oeufs dans un nid posé en equilibre entre deux branches tandis qu'au dessus de nous un toujoumba (en songhai) superbe oiseau jaune, avec application transporte inlassablement quelques nouvelles brindilles pour perfectionner son nid , dans lequel par instant il disparait par une petite ouverture placée sur le dessous de cette forme ovoide qui pend de la branche..

Ibrahim , visage jovial et toujours souriant, entre à son tour dans le jardin ombragé de l'hotel suivi de près par la jeune femme de l' aéroport.
une voix douce repond à mon bonjour :
...enchantée ! et moi je m'appelle Blanche de Richemont "

j'ai lu son nom sur la page de garde du livre de Moussa mais le "de" m'avait laissé croire à une frêle et vieille demoiselle. En fait ,elle ressemblait dans mon imagination à la princesse russe très agée , qu'il m'avait été permis de connaître il y a quelques 20 ans . Vieille dame charmante , comme sortie d'un livre , qui disparaissait au fond d'un immense fauteuil , petite dame poussiéreuse , transparente à force d'être fragile . Son neveu , jeune homme d'une autre époque lui aussi , se tenait debout derrière , la main posée négligemment sur le dossier , et sur le mur la gravure d'un tsar... Cette image que j'avais chassée de mes souvenirs me saute au visage lorsque je decouvre la véritable Blanche de Richemont et qui n'a rien à voir avec celle que j' imaginais !

Elle est écrivain , amoureuse et spécialiste des déserts .... nous apprendrons quelques jours plus tard qu'elle est là aussi pour apporter les dernières modifications à son prochain livre " l' éloge du désir"

Nous les laissons à leur discussion , Mossa vient d'arriver et nous propose de découvrir Gao. Notre guide , cet après midi s'appelle Sidi , c'est un cousin de Mossa .
En fait ici tout se passe en famille , l'agence de voyage est celle de Mossa et les guides et chauffeurs ses cousins ... Sidi ,savez vous ce que cela signifie en langue arabe ? : saint , je l'ai appris il y a quelques années en flânant dans les ruelles de Sidi Boussaïd en Tunisie.

Gao ne se raconte pas , il faut s'y promener pour la saisir.
Une seule route goudronnée traverse la ville , toutes les autres rues , aussi larges pourtant, sont d'un sable orangé , bordées de maisons de cette même teinte chaude ou parfois se mèle la couleur plus grise de l'argile . De longs murs de même matériau occultent les jardins , car toute maison possède son jardin pour y élever quelques chèvres , où pour s'y retrouver, à l'ombre d'un arbre parfois, pour boire les trois thés traditionnels.

Le centre ville ne se prétend pas différent , sinon que s'y regroupent les divers ministères et administrations. Le long des ruelles du marché un bric-à-brac d'objets se côtoie : des vis , des chaussures , des tissus , des plaques de sel... Une petite fille à la peau d'ébène , avec application tresse les cheveux d'une autre enfant , un bébé s'est assoupi dans le dos de sa maman , un couturier devant sa machine "singer des années 40 " tire d'un morceau de tissus multicolore un pantalon non moins riche en couleur. Au coin d'une rue, quelques chèvres se dressent fièrement sur une montagne d' immondices ; cela me remet en mémoire quelque phrase de Daudet parlant le la chèvre de mr Seguin : "et de se voir si haut perchée elle se croit au moins aussi grande que le monde"

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Sidi nous a entraîné à sa suite dans une sorte de halle marchande , ceinte de hauts murs qui assombrissent le lieu. Un veritable labyrinthe se déroule devant nous avec de chaque coté de minuscules réduits dans lesquel s'entassent parfois dans un équilibre très précaire , des chaussures, des tissus et mille autres choses encore. Il nous faut nous frayer un passage entre les sacs , caisses qui obstruent un passage si étroit que dejà sans ces monticules de paquets deux personnes ont du mal à s'y croiser, sans patauger dans la boue qui s'étale par endroits.

Le jeune Touareg , après quelques serrements de mains , quelques mots jetés dans une langue "rugueuse" , à l'un ou à l'autre , semblant ne pas trouver ce qu'il souhaite , franchit une étroite porte , Arnaud et moi toujours sur ses talons. La clarté du soleil nous saute au visage, alors que la chaleur aussitôt nous enveloppe...
Nous traversons encore quelques dédales de rues, pour arriver sur une grand avenue de sable qui borde le fleuve.
Sur les rives du Niger c'est un autre univers grouillant de monde . Assis sur le parapet nous jouons les indiscrets car quelques femmes qui font leur toilette dans une eau plus que douteuse , d'un geste impérieux de la main nous font signe de ne pas les photographier . Même sans cela , je n'aurais pas de toutes manières fait un cliché de ce moment d'intimité , un peu plus loin un autre groupe de femmes lave leur linge . Des enfants jouent au ballon tandis que près d'eux des petits groupes de chèvres et des moutons déambulent , sous le regard indifférent d'un zébu.

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Au loin des pirogues s'éloignent ... Animaux , hommes, fourrage et mille autres choses se disputent une place sur les pirogues dont certaines voient le niveau de l'eau s'avancer inexorablement vers le plat bord et prennent des allures de radeau plutôt que de barque.
Sur les quais, c'est un mélange de couleurs bigarrées : le bleu des Touareg mais aussi les teintes violines , indigo, vertes de leurs boubous , les couleurs acidulées des robes des femmes Bambara ou Songhai. Un petit âne passe près de moi chargé de paille alors que quatre jeunes hommes rentrent des champs , leurs outils de travail d'un autre temps , sur l'épaule ...mais déjà mon regard est attiré par autre chose... et j'ai beau écarquiller mes yeux je ne parviens pas à tout voir. Un Peul vient d'être hapé par la foule et je ne vois plus que son chapeau qui émerge d'une marée humaine. D'un pas rapide un autre malien apparait tenant courte une corde à laquelle est attaché un gigantesque bélier,le temps d'ajuster mon appareil et ...trop tard , la foule se referme sur lui.

Pour retourner à l' hôtel nous longeons les jardins d'une belle demeure , les bougainvillées ploient sous les fleurs roses et blanches qui se gorgent de soleil , un peu plus loin ont été plantés quelques dizaines d'arbres , bien alignés . Dans quelques années ils offriront une ombre bienfaitrice au promeneurs , mais aujourd'hui on se prend à penser qu'ils sont bien trop chétifs pour survivre. ...


you can listen to a note in english
i can't translate this note in english it's too hard for me ....but perhaps you can ....

PAGE 2 /PREMIERS REGARDS SUR GAO ,PROMENADE AU BORD DU NIGER

Par Le 15/04/2007

d5cf3a2a9fde99d985bb782f1c79fc81.jpgf23eff4704f4ff60589d0bb320614a08.jpgLa grille du jardin de l'hotel vient de s'ouvrir et un Touareg vient vers nous. Il porte un superbe boubou de la couleur du cuivre rouge ,ses cheveux comme à leur habitude sont ceints d'un chèche foncé. Je le regarde s'approcher .C'est vrai qu'ils ont belle prestance , le corps drapé jusqu'aux pieds ,dans ce tissus soyeux qui se balance au rythme de leurs pas ...je ne vois que ses yeux qui semblent me regarder avec insistance et à ce moment là , je réalise : c'est Moussa qui pour un temps , a quitté son habit indigo !

Cette apparition me laisse une étrange impression. Moussa en France , seul vêtu de son habit bleu cela ne m'etonne plus mais là , parmi d'autres vetements traditionnels cela me permet de réaliser que cette fois ce n'est plus un rêve, nous sommes au pays des Touareg...

Il s'approche de nous pour nous souhaiter la bienvenue et son apparition ne perturbe en aucune façon les habitudes des oiseaux : dans un nimier , un tilabert couve ses oeufs dans un nid posé en equilibre entre deux branches tandis qu'au dessus de nous un toujoumba (en songhai) superbe oiseau jaune, avec application transporte inlassablement quelques nouvelles brindilles pour perfectionner son nid , dans lequel par instant il disparait par une petite ouverture placée sur le dessous de cette forme ovoide qui pend de la branche..

Ibrahim , visage jovial et toujours souriant, entre à son tour dans le jardin ombragé de l'hotel suivi de près par la jeune femme de l' aéroport.
une voix douce repond à mon bonjour :
...enchantée ! et moi je m'appelle Blanche de Richemont "

j'ai lu son nom sur la page de garde du livre de Moussa mais le "de" m'avait laissé croire à une frêle et vieille demoiselle. En fait ,elle ressemblait dans mon imagination à la princesse russe très agée , qu'il m'avait été permis de connaître il y a quelques 20 ans . Vieille dame charmante , comme sortie d'un livre , qui disparaissait au fond d'un immense fauteuil , petite dame poussiéreuse , transparente à force d'être fragile . Son neveu , jeune homme d'une autre époque lui aussi , se tenait debout derrière , la main posée négligemment sur le dossier , et sur le mur la gravure d'un tsar... Cette image que j'avais chassée de mes souvenirs me saute au visage lorsque je decouvre la véritable Blanche de Richemont et qui n'a rien à voir avec celle que j' imaginais !

Elle est écrivain , amoureuse et spécialiste des déserts .... nous apprendrons quelques jours plus tard qu'elle est là aussi pour apporter les dernières modifications à son prochain livre " l' éloge du désir"

Nous les laissons à leur discussion , Mossa vient d'arriver et nous propose de découvrir Gao. Notre guide , cet après midi s'appelle Sidi , c'est un cousin de Mossa .
En fait ici tout se passe en famille , l'agence de voyage est celle de Mossa et les guides et chauffeurs ses cousins ... Sidi ,savez vous ce que cela signifie en langue arabe ? : saint , je l'ai appris il y a quelques années en flânant dans les ruelles de Sidi Boussaïd en Tunisie.

Gao ne se raconte pas , il faut s'y promener pour la saisir.
Une seule route goudronnée traverse la ville , toutes les autres rues , aussi larges pourtant, sont d'un sable orangé , bordées de maisons de cette même teinte chaude ou parfois se mèle la couleur plus grise de l'argile . De longs murs de même matériau occultent les jardins , car toute maison possède son jardin pour y élever quelques chèvres , où pour s'y retrouver, à l'ombre d'un arbre parfois, pour boire les trois thés traditionnels.

Le centre ville ne se prétend pas différent , sinon que s'y regroupent les divers ministères et administrations. Le long des ruelles du marché un bric-à-brac d'objets se côtoie : des vis , des chaussures , des tissus , des plaques de sel... Une petite fille à la peau d'ébène , avec application tresse les cheveux d'une autre enfant , un bébé s'est assoupi dans le dos de sa maman , un couturier devant sa machine "singer des années 40 " tire d'un morceau de tissus multicolore un pantalon non moins riche en couleur. Au coin d'une rue, quelques chèvres se dressent fièrement sur une montagne d' immondices ; cela me remet en mémoire quelque phrase de Daudet parlant le la chèvre de mr Seguin : "et de se voir si haut perchée elle se croit au moins aussi grande que le monde"

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Sidi nous a entraîné à sa suite dans une sorte de halle marchande , ceinte de hauts murs qui assombrissent le lieu. Un veritable labyrinthe se déroule devant nous avec de chaque coté de minuscules réduits dans lesquel s'entassent parfois dans un équilibre très précaire , des chaussures, des tissus et mille autres choses encore. Il nous faut nous frayer un passage entre les sacs , caisses qui obstruent un passage si étroit que dejà sans ces monticules de paquets deux personnes ont du mal à s'y croiser, sans patauger dans la boue qui s'étale par endroits.

Le jeune Touareg , après quelques serrements de mains , quelques mots jetés dans une langue "rugueuse" , à l'un ou à l'autre , semblant ne pas trouver ce qu'il souhaite , franchit une étroite porte , Arnaud et moi toujours sur ses talons. La clarté du soleil nous saute au visage, alors que la chaleur aussitôt nous enveloppe...
Nous traversons encore quelques dédales de rues, pour arriver sur une grand avenue de sable qui borde le fleuve.
Sur les rives du Niger c'est un autre univers grouillant de monde . Assis sur le parapet nous jouons les indiscrets car quelques femmes qui font leur toilette dans une eau plus que douteuse , d'un geste impérieux de la main nous font signe de ne pas les photographier . Même sans cela , je n'aurais pas de toutes manières fait un cliché de ce moment d'intimité , un peu plus loin un autre groupe de femmes lave leur linge . Des enfants jouent au ballon tandis que près d'eux des petits groupes de chèvres et des moutons déambulent , sous le regard indifférent d'un zébu.

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Au loin des pirogues s'éloignent ... Animaux , hommes, fourrage et mille autres choses se disputent une place sur les pirogues dont certaines voient le niveau de l'eau s'avancer inexorablement vers le plat bord et prennent des allures de radeau plutôt que de barque.
Sur les quais, c'est un mélange de couleurs bigarrées : le bleu des Touareg mais aussi les teintes violines , indigo, vertes de leurs boubous , les couleurs acidulées des robes des femmes Bambara ou Songhai. Un petit âne passe près de moi chargé de paille alors que quatre jeunes hommes rentrent des champs , leurs outils de travail d'un autre temps , sur l'épaule ...mais déjà mon regard est attiré par autre chose... et j'ai beau écarquiller mes yeux je ne parviens pas à tout voir. Un Peul vient d'être hapé par la foule et je ne vois plus que son chapeau qui émerge d'une marée humaine. D'un pas rapide un autre malien apparait tenant courte une corde à laquelle est attaché un gigantesque bélier,le temps d'ajuster mon appareil et ...trop tard , la foule se referme sur lui.

Pour retourner à l' hôtel nous longeons les jardins d'une belle demeure , les bougainvillées ploient sous les fleurs roses et blanches qui se gorgent de soleil , un peu plus loin ont été plantés quelques dizaines d'arbres , bien alignés . Dans quelques années ils offriront une ombre bienfaitrice au promeneurs , mais aujourd'hui on se prend à penser qu'ils sont bien trop chétifs pour survivre. ...


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Dans Albums

n'tamat 2007

Par Le 13/04/2007

voyage au pays des touareg au printemps 2007
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n'tamat 2007

Par Le 13/04/2007

voyage au pays des touareg au printemps 2007
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PAGE 1 / ARRIVEE A GAO

Par Le 13/04/2007

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you can listen to this note in english by clicking here , but please ,can you say me when there are faults, my english is not so fluently i hope!

(veuillez attendre l'arrêt complet de l'appareil avant de détacher vos ceintures" .Le micro lance l'appel au calme habituel lorsqu'un avion pose ses roues sur les pistes ...mais quelle piste? collés aux hublots de l'avion ,les passagers ,tentent d'apercevoir la ville de Gao et son aéroport ...du sable , su sable ,et là oui en cherchant bien ,une piste dont le tarmacq a la teinte du sable qui se souleve au gré du vent. Un véhicule de secours seul et unique , et un grand batiment de tole ondulée planté au milieu de nulle part ,voilà l'aéroport international de Gao !
Le grand hangar est séparé par une unique cloison ,d'un côté le hall de départ ,de l'autre le hall d'arrivée. L'avion ne fait qu'une courte escale ,alors que nous passons la douane et la police ,les passagers en partance grimpent dans l'avion ).

Des Maliens de toutes ethnies s'accrochent en grappes aux barrières . Comment reconnaître quelqu'un dans ce groupe de personnes ! Mais un peu à l'écart je vois deux Touareg qui ressemblent aux photos que j'ai eu en main , l'un doit être Ibrahim et l'autre Mossa Ils discutent avec une jeune femme que j'ai remarquée dans l'avion . Placée sur l'un des sièges de la rangée de derrière elle est restée le nez plongé dans ses papiers toute la durée du voyage .
Je pousse un "ouf" de soulagement ...je n'ai pas cette fois préparé mon voyage comme j'en ai l'habitude : pas de guide du routard , petit futé ou autre bouqin dans mes bagages. Lorsque Moussa m'a dit "viens au mali en meme temps que moi , je te ferai aimer mon pays " je l'ai pris au mot ...à tel point que c'est un peu paniqué que nous avons bouclé nos bagages . Tout le temps qu'a duré son voyage en 4X4 pour rallier Paris à Taboye , il etait censé m'envoyer des sms ou mails pour me mettre au courant de l'avancée de son voyage avec la "caravane du coeur" * mais je n'avais eu que de très rares reneignements et depuis quelques jours le "stand by" complet ,nous ne savions ni s'il etait arrivé ni si quelqu'un nous attendrait à l'aeroport. En désespoir de cause j'avais noté sur mon carnet l'adresse de 3 touareg qui n'habitent pas du tout dans la region mais auxquels j'aurais envoyé un "au secours" si nous nous retrouvions seuls , mon fils de 15 ans et moi ,dans une ville totalement inconnue . ..

Il ne faut que quelques minutes pour que le 4X4 ,un rien brinquebalant de Mossa ne nous dépose devant l'hotel restaurant . Nous y serons les seuls "blancs" pour cette première escale .
Mossa,c'est le cousin d'un ami, écrivain touareg ,qui habite en France, et il nous servira de guide pendant ce court séjour. Il nous apprend que notre ami est bien arrivé avec "la caravane du coeur " qui vient de traverser plusieurs pays du nord de l'afrique avant de rallier Taboye , petit village perdu dans le nord du Mali but de leur périple. Moussa notre ami, passera en fin d'après midi pour nous dire bonjour ;en attendant nous prendrons notre repas de midi ...qui se prend à 15H sous cette latitude
1a31d2b79dda101de85bbe2522ac3782.jpg"
Une légère brise souffle qui fait bruisser les feuillages et rend la chaleur supportable. Installés dans le jardin ombragé de l' hôtel "Sahara passion" nous attendons , mon fils Arnaud et moi , que nous soit apporté notre premier repas typiquement malien . Aujourd'hui ce sera couscous .Et quel couscous !mémorable....un plat de graines ,deux minuscules bouts de viande et quelques pois chiche... Là c'est sûr nous ne sommes pas dans un de ces voyages organisés ou les français viennent pour se gaver autant de soleil que de mets exotiques...
Au loin le Muezzin vient de faire son appel à la prière alors que tout autour de nous une dizaine d'oiseaux font un concours des plus belles trilles . Sur le mur de banco (le sable utilisé pour la construction) des lézards de belles tailles nous regardent étonnés, à moins qu'ils ne soient qu'intrigués et nous étonnés !

5ce05a532e5c06e736b62ba90a305812.jpg

* la caravane du coeur devait apporter deux vehicules 4X4 ainsi que du materiel scolaire ; créée quelques semaines seulement avant le départ mais manquant cruellement d'organisation à mon avis je n'avais pas voulu m'y associer autrement qu'en mettant en ligne sur mon blog quelques lignes sur l'avancé de leur voyage.
ils devaient arriver le vendredi , deux ou trois jours avant nous . nous devions les rejoindre , nous en tant que "touristes équitables" quoique ami de Moussa

PAGE 1 / ARRIVEE A GAO

Par Le 13/04/2007

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you can listen to this note in english by clicking here , but please ,can you say me when there are faults, my english is not so fluently i hope!

(veuillez attendre l'arrêt complet de l'appareil avant de détacher vos ceintures" .Le micro lance l'appel au calme habituel lorsqu'un avion pose ses roues sur les pistes ...mais quelle piste? collés aux hublots de l'avion ,les passagers ,tentent d'apercevoir la ville de Gao et son aéroport ...du sable , su sable ,et là oui en cherchant bien ,une piste dont le tarmacq a la teinte du sable qui se souleve au gré du vent. Un véhicule de secours seul et unique , et un grand batiment de tole ondulée planté au milieu de nulle part ,voilà l'aéroport international de Gao !
Le grand hangar est séparé par une unique cloison ,d'un côté le hall de départ ,de l'autre le hall d'arrivée. L'avion ne fait qu'une courte escale ,alors que nous passons la douane et la police ,les passagers en partance grimpent dans l'avion ).

Des Maliens de toutes ethnies s'accrochent en grappes aux barrières . Comment reconnaître quelqu'un dans ce groupe de personnes ! Mais un peu à l'écart je vois deux Touareg qui ressemblent aux photos que j'ai eu en main , l'un doit être Ibrahim et l'autre Mossa Ils discutent avec une jeune femme que j'ai remarquée dans l'avion . Placée sur l'un des sièges de la rangée de derrière elle est restée le nez plongé dans ses papiers toute la durée du voyage .
Je pousse un "ouf" de soulagement ...je n'ai pas cette fois préparé mon voyage comme j'en ai l'habitude : pas de guide du routard , petit futé ou autre bouqin dans mes bagages. Lorsque Moussa m'a dit "viens au mali en meme temps que moi , je te ferai aimer mon pays " je l'ai pris au mot ...à tel point que c'est un peu paniqué que nous avons bouclé nos bagages . Tout le temps qu'a duré son voyage en 4X4 pour rallier Paris à Taboye , il etait censé m'envoyer des sms ou mails pour me mettre au courant de l'avancée de son voyage avec la "caravane du coeur" * mais je n'avais eu que de très rares reneignements et depuis quelques jours le "stand by" complet ,nous ne savions ni s'il etait arrivé ni si quelqu'un nous attendrait à l'aeroport. En désespoir de cause j'avais noté sur mon carnet l'adresse de 3 touareg qui n'habitent pas du tout dans la region mais auxquels j'aurais envoyé un "au secours" si nous nous retrouvions seuls , mon fils de 15 ans et moi ,dans une ville totalement inconnue . ..

Il ne faut que quelques minutes pour que le 4X4 ,un rien brinquebalant de Mossa ne nous dépose devant l'hotel restaurant . Nous y serons les seuls "blancs" pour cette première escale .
Mossa,c'est le cousin d'un ami, écrivain touareg ,qui habite en France, et il nous servira de guide pendant ce court séjour. Il nous apprend que notre ami est bien arrivé avec "la caravane du coeur " qui vient de traverser plusieurs pays du nord de l'afrique avant de rallier Taboye , petit village perdu dans le nord du Mali but de leur périple. Moussa notre ami, passera en fin d'après midi pour nous dire bonjour ;en attendant nous prendrons notre repas de midi ...qui se prend à 15H sous cette latitude
1a31d2b79dda101de85bbe2522ac3782.jpg"
Une légère brise souffle qui fait bruisser les feuillages et rend la chaleur supportable. Installés dans le jardin ombragé de l' hôtel "Sahara passion" nous attendons , mon fils Arnaud et moi , que nous soit apporté notre premier repas typiquement malien . Aujourd'hui ce sera couscous .Et quel couscous !mémorable....un plat de graines ,deux minuscules bouts de viande et quelques pois chiche... Là c'est sûr nous ne sommes pas dans un de ces voyages organisés ou les français viennent pour se gaver autant de soleil que de mets exotiques...
Au loin le Muezzin vient de faire son appel à la prière alors que tout autour de nous une dizaine d'oiseaux font un concours des plus belles trilles . Sur le mur de banco (le sable utilisé pour la construction) des lézards de belles tailles nous regardent étonnés, à moins qu'ils ne soient qu'intrigués et nous étonnés !

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* la caravane du coeur devait apporter deux vehicules 4X4 ainsi que du materiel scolaire ; créée quelques semaines seulement avant le départ mais manquant cruellement d'organisation à mon avis je n'avais pas voulu m'y associer autrement qu'en mettant en ligne sur mon blog quelques lignes sur l'avancé de leur voyage.
ils devaient arriver le vendredi , deux ou trois jours avant nous . nous devions les rejoindre , nous en tant que "touristes équitables" quoique ami de Moussa

BONS PLANS DE LA SEMAINE

Par Le 01/01/1970

Les tracas de la vie m'ont rattrapés et je n'ai pas la possibilité de vous ecrire de nouveaux articles sur mes blogs ces quelques jours mais ne laissez pas tomber le projet d'aide aux ecoliers du cote de gao qui ne peut exister que grace aux sommes reversés par les partenaires lorsque vous achetez quelque chose chez eux.

profitez encore quelques jours des frais de dossiers gratuits pour vos vols ou des reductions consequentes sur un choix d'hotel chez expedia

sur nouvelles frontieres vous trouverez des sejours promo au Mali
ou BAMAKO avec AIR SENEGAL :
Nouvelles Frontières vous propose un billet d'avion pour le Mali à prix dégriffé ! Sortez de chez vous en choisissant votre billet
voici la page " nouvelles frontieres " en cliquant sur le logo
puis cliquez à droite sur : plus de promos vols

quelques autres voyages de reve :

INFO A FAIRE PASSER

Par Le 01/01/1970

je viens de recevoir un mail à entete de dolphin store , site web specialisé dans la vente de materiel informatique me signalant que ma commande allait m'etre expediée sous peu ...si vous recevez ce meme type de mail ,surtout ne telephonez pas pour avoir des renseignements ,et ne cliquez pas sur leur lien present dans le mail

l'expediteur qui n'a rien à voir avec dolphin store est un "malveillant"
si vous avez des renseignements sur les risques lorsque l'on telephone sur le numero joint ou que l'on clique sur le lien merci de me le dire en commentaire . la question m'a été posée sur mon autre blog

LES BONS PLANS DU MOMENT SONT ACHEVéS

NOUVEAUX PARTENAIRES

Par Le 01/01/1970

Les bannieres des partenaires ralentissent l'ouverture du blog , j'ai donc essayé de mettre des bannieres tournantes ,mais retrouvez aussi dans mes articles des liens vers leurs sites
les LIENS PARTENAIRES que vous trouvez sur mes blogs génèrent , en cas d'achat de votre part de petits pourcentages qui seront reversés par les differentes enseignes dans la tirelire du projet "ecoliers du coté de gao"

Ne soyez pas etonnés de trouver plusieurs tour operator , ou moteurs de recherches pour vos vols , locations de vehicules , chambre d'hotel etc...
Mon espoir est de remplir la tirelire tout en vous offrant les meilleurs bons plans que je trouve, pour peu qu'ils soient mes partenaires.

vous devez rester libre de vos choix...
Vous savez qu'un voyage est réussi grâce à mille choses: le tour operator et son choix de circuits ou de prestations , mais aussi le temps qu'il fera et surtout comment vous appréhenderez VOUS , ce voyage !

Mon voyage au MALI , je vous l'ai dit maintes fois m'a fait connaitre des désagrements mais ce sont ces désagrements qui m'ont fait aussi connaitre d'autres choses...Si Mossa , ne nous avait pas laissé en plan un soir , nous n'aurions pas decouvert de resto local où nous avons pu déguster la meilleure des cuisines sous la voute celeste qui nous a offert ,au plaisir suprème , une eclipse de lune !
Alors sachez que votre voyage sera ce que vous en ferez!

Si j'ai choisi de vous parler de LASTMINUTE c'est qu'il offre un avantage certain pour les detenteurs de cheques vacances rarement acceptés en ligne ;ils ont trouvé une solution qui me parait tout à fait convenable.
Vous payez votre voyage en ligne puis dans le mois qui suit votre retour vous envoyez les cheques vacances à lasminute qui dès reception du remboursement par l'agence "ancv" recredite votre compte bancaire.
Alors n'hesitez pas à regarder aussi ce qu'ils vous proposent .
les partenaires sont differents sur "globeontheblog" et "tannemert"

SUR TANNEMERT e bay et e booker

SUR GLOBEONTHEBLOG 3 suisses , Daniel Jouvance , Disneyland , Florajet (envoi de fleurs) Nrj (jeu concours)
Photoservice VoyagerMoinsCher.com

vente aux encheres TOULON MERCREDI 20 JUILLET

Par Le 01/01/1970

le commissaire priseur de la salle des ventes de TOULON presentera ce mercredi des nombreux bibelots verres meubles provenant d'une succession , profitez dès 9 h pour encherir pour ces objets donc certains sont tres jolis , periode creuse pour les ventes mais interessante pour les achats !DSC_0925.JPG

salon rotin avec banquette , fauteuils , coffre ...zut je ne me souviens plus table ?

DSC_0926.JPG

salon romantique avec chaises fauteuils banquette tissus roses et bleu fleuri, bois blanc.

DSC_0929.JPGtableau de Lanza

NOUVEAUX PARTENAIRES

Par Le 01/01/1970

Les bannieres des partenaires ralentissent l'ouverture du blog , j'ai donc essayé de mettre des bannieres tournantes ,mais retrouvez aussi dans mes articles des liens vers leurs sites
les LIENS PARTENAIRES que vous trouvez sur mes blogs génèrent , en cas d'achat de votre part de petits pourcentages qui seront reversés par les differentes enseignes dans la tirelire du projet "ecoliers du coté de gao"

Ne soyez pas etonnés de trouver plusieurs tour operator , ou moteurs de recherches pour vos vols , locations de vehicules , chambre d'hotel etc...
Mon espoir est de remplir la tirelire tout en vous offrant les meilleurs bons plans que je trouve, pour peu qu'ils soient mes partenaires.

vous devez rester libre de vos choix...
Vous savez qu'un voyage est réussi grâce à mille choses: le tour operator et son choix de circuits ou de prestations , mais aussi le temps qu'il fera et surtout comment vous appréhenderez VOUS , ce voyage !

Mon voyage au MALI , je vous l'ai dit maintes fois m'a fait connaitre des désagrements mais ce sont ces désagrements qui m'ont fait aussi connaitre d'autres choses...Si Mossa , ne nous avait pas laissé en plan un soir , nous n'aurions pas decouvert de resto local où nous avons pu déguster la meilleure des cuisines sous la voute celeste qui nous a offert ,au plaisir suprème , une eclipse de lune !
Alors sachez que votre voyage sera ce que vous en ferez!

Si j'ai choisi de vous parler de LASTMINUTE c'est qu'il offre un avantage certain pour les detenteurs de cheques vacances rarement acceptés en ligne ;ils ont trouvé une solution qui me parait tout à fait convenable.
Vous payez votre voyage en ligne puis dans le mois qui suit votre retour vous envoyez les cheques vacances à lasminute qui dès reception du remboursement par l'agence "ancv" recredite votre compte bancaire.
Alors n'hesitez pas à regarder aussi ce qu'ils vous proposent .
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INFO A FAIRE PASSER

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si vous avez des renseignements sur les risques lorsque l'on telephone sur le numero joint ou que l'on clique sur le lien merci de me le dire en commentaire . la question m'a été posée sur mon autre blog

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