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L' OMBRE DES COMBATS S'ELOIGNE / ACCORD SIGNE EN LIBYE ENTRE LES REBELLES TOUAREG ET LE GOUVERNEMENT MALIEN

djerbavacances Par Le 06/04/2008 0

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la BBC annonçait vendredi que la mediation par la Libye avait permis du signer à TRIPOLI un cessé le feu entre le gouvernement malien et les rebelles du nord est du pays. Le gouvernement a accédé à une des demandes des touareg qui était de réduire le nombre de militaires basés dans la region , l'accord devrait pemettre une paix durable dans un territoire qui depuis quelques mois est le cadre de prises d'otages et combats;mercredi un attaque aérienne menée par le gouvernement semble avoir eu son poids dans la signature de cet accord

Les touareg que l'on appelle hommes bleus sont des nomades qui peuplent les parties du sahara couvrant les pays comme le mali,le niger , le sud algerien. Du fait des nombreuses secheresses qui ont sevi depuis quelques decennies , suite aussi aux exactions qui ont été perpétrées contre leur ethnie , on les trouve aujourd'hui dans d'autres pays limitrophes comme le burkina faso et la lybie.
Beaucoup se sont retrouvés dans les camps militaires de Kadhafi il y a une poignée d'années pour apprendre le maniement des armes et si parmi eux certains ont preféré abandonner depuis les armes à feu pour la guitare électrique tel le groupe TINAREWEN qui à travers le monde esseme sa musique d'autres ont choisi de continuer à faire écouter leur voix à travers le bruit des armes
Ibrahim Ag Bahanga fait partie de cela et son groupe de rebelles depuis quelques mois sème le trouble dans la region du cercle de kidal
Le mali est partagé en quelques grandes regions que l'on appelle des cercles :le cercle de tombouctou au nord est du pays est frontalier avec la mauritanie et l'algérie tandis que le cercle de kidal qui avoisine le sud algerien et l'extreme nord du niger,et celui de gao qui ne touche que le niger représentent la pointe du pays qui s'avance vers leur voisin de l'ouest
Ce sont les trois cercles les plus défavorisés par un climat sub saharien , seule la frange bordant le fleuve niger est riche en culture . Tout le monde sait que le sable offre au centuple ce que l'eau lui apporte.
La region que l'on retrouve au sud des cercles de gao et de tombouctou et que l'on appelle "gourma"est la zone des elevages , c'est la region la pls riche en eau.
Tres eloigné de la capitale du pays Bamako ces villes , villages ou simplement hameaux de province sont pauvre en structures routieres , medicales ,et autres.
Les pluies très importantes de l'été dernier ,saison de pluie dans cette partie du globe ont causé outre de trop nombreux morts une destruction importante des batiments qu'ils soient d' habitation ou pour tout autre destination (ecole, centres de soins,greniers de cereales...) si l'on ajoute à cela la cherté de la vie du fait de l'augmentation flambante des céréales et des produits petroliers on peut mesurer l'étendue du désastre pour une region qui se pense déjà oubliée par la capitale. Les ong etrangeres , pourtant nombreuses , qui opèrent dans ces regions ne peuvent pallier à ce manque que subissent de plein fouet les habitants . Si c'est la voix des touareg qui se fait le plus entendre c'est parce que justement , nomade de tradition ils sont beaucoup plus nombreux à vivre sur cette partie inhospitalire de la "terre" malienne. Gao , autrefois capitale de l'empire songhoi garde les traces ethniques de son passé mais à accueilli les touareg devenus sédentaires par la force des choses.
Presque à la même epoque l'an dernier un cessé le feu avait été signé et les combattants devaient rendre les armes , le calme avaiot été de courte durée puisque en aout un nouvel accord était signé mais les les transactions pour faire liberer les otages avaient durées jusqu'au dbut du moins de mars. Ce même mois n'était pas achevé qu'il fallait déplorer de nouveaux morts et de nouvelles prises d'otage....
0,15€ pour 20litres d'eau lorsque l'on gagne moins de 20€ par mois (donc 2€ pour 3 jours), retrouvez cet article paru au printemps de l'année dernière pour mieux comprendre la difficulté de vivre dans la region de Kidal et ce sentiment d'abandon que connaissent les habitants qui y demeurent.
MON ARTICLE ET CELUI CI DESSOUS SONT EN LIGNE EGALEMENT SUR MON BLOG : AWANEKKINNAN

ARTICLE PARU UN 8 MAI année non précisée Droits de reproduction et de diffusion réservés © IPS Inter Press Service /Inter Press Service News Agency

DEVELOPPEMENT-MALI :Bientôt de l'eau potable pour Kidal, dans le désert
PAR Almahady Cissé

BAMAKO, 8 mai (IPS) - û ‘'Le manque d'eau endémique que nous vivons, j'allais dire la soif assassine, nous harcèle, hypothèque nos projets, annihile nos efforts, dénature notre environnement, fait de notre région une zone hantée où se laver le corps reste un luxe'', déclare Ahmouden Ag Ikmass, premier adjoint au maire de Kidal, au Mali.

Située à 1.585 kilomètres au nord est de Bamako, la capitale malienne, Kidal, la dernière-née des régions économiques du pays, couvre une superficie de 260.000 km2 pour seulement une population d'environ 77.000 habitants, composée essentiellement de nomades. Trop escarpée pour accueillir des champs, trop saharienne pour connaître la pluie, la région de Kidal (l'Adrar des Iforas) impose à ses habitants une existence austère, semblable à celle des premiers âges de l'humanité.

Pendant la période chaude, la température dépasse parfois les 50 degrés centigrades dans cette région désertique septentrionale du Mali.

C'est pour mettre fin à ce calvaire des habitants que le ministre malien des Mines, de l'Energie et de l'Eau, Ahmed Diane Séméga, a donné le premier coup de pioche des travaux d'exécution d'un projet d'adduction d'eau potable pour la ville de Kidal, le 17 avril.

A Kidal, l'eau qui est un élément fondamental de la vie, fait cruellement défaut. Du coup, la vie devient un calvaire quotidien avec tout ce que cela peut comporter comme drames sociaux. Selon Ag Ikmass, ‘'cette situation insupportable attise et entretient l'insécurité dans nos ménages, autour de nos rares points d'eau, avec des conséquences souvent dramatiques. Notre centre de santé accueille, ces derniers temps, de nombreux blessés suite à des rixes pour seulement quelques litres d'eau...''

Un tour dans la ville montre que cette description n'est pas exagérée. Pendant toute la journée, ce sont de longues files de bidons et autres ustensiles alignés devant quelques rares points d'eau, qui constituent le décor de la localité. C'est pourquoi la ville est ironiquement appelée la cité des trois ‘B' : barrique, bidon et brouette.

Les rixes interviennent, selon le commandant de la gendarmerie, le capitaine Issa Coulibaly, lorsque certains veulent jouer les plus malins en semant la pagaille pour refuser de respecter la queue.

Selon le haut commissaire de Kidal, Eglèze Ag Foni, la région de Kidal ne dispose que de six points d'adduction d'eau, 208 forages dont 35 pour cent sont en panne, 177 puits fonctionnels sur 263 réalisés. Mais, souligne-t-il, ‘'en dépit des efforts consentis, plus de 117 villages ou sites de plus de 200 habitants ne possèdent pas encore de point d'eau moderne''.

‘'Les besoins agricoles et pastoraux en eau sont loin d'être couverts. En plus, avec la pluviométrie déficitaire de ces dernières années, la liste des puits qui s'assèchent s'allonge'', ajoute le haut commissaire qui administre la région.

Elles sont nombreuses, les familles qui résolvent leurs besoins journaliers d'eau avec moins de 20 litres. Acheté à 10 francs CFA (environ 1,6 cent US à la pompe, le bidon de 20 litres est revendu entre 100 FCFA et 500 FCFA (entre 16 et 83 cents US environ) en ville.

‘'On n'a pas le choix si on veut éviter le calvaire des rangs et des bagarres devant les pompes d'eau. Pour économiser de l'eau, nous nous lavons avec une bouilloire. Et, nous ne nous permettons pas un tel luxe tous les jours'', témoigne Aïcha Wallet, une habitante de Kidal.

Devant une pompe, une vieille dame nous explique son calvaire : ‘'Ma fille a accouché hier soir (16 avril). Depuis 5 heures du matin, je suis à la pompe et je n'arrive pas à avoir un seul seau d'eau pour faire sa lessive''. C'est un ‘'vrai calvaire'', s'indigne Fanta Kane Maïga, une enseignante nouvellement mutée à Kidal.

‘'Ce calvaire sera bientôt un triste souvenir une fois les travaux d'exécution de l'adduction d'eau achevés'', rassure Séméga, le ministre en charge de l'Eau, devant les populations au cours de la cérémonie de lancement de l'ouvrage. Ce projet vise à approvisionner la ville en eau potable, avec l'objectif de pouvoir faire face à la demande actuelle.

Le projet prévoit la construction d'une station de pompage à partir de forages, la réalisation d'un réservoir d'une capacité de 500.000 litres, la pose de plus de sept kilomètres de conduites de refoulement et de 17 km de conduites de distribution, ainsi que l'installation des bornes-fontaines publiques et de branchements pour des particuliers...

Le projet est estimé à 1,5 milliard de FCFA (environ 2,5 millions de dollars US). Il est financé par la Banque arabe pour le développement économique de l'Afrique (BADEA) à hauteur de 80 pour cent et le budget national malien pour les 20 pour cent restants.

Le Mali est un pays sahélien d'Afrique de l'ouest, qui s'étend sur une superficie de plus 1,240 million de km2, et compte quelque 10 millions d'habitants dont environ 65 pour cent vivent en dessous du seuil de pauvreté, avec moins d'un dollar par jour. (FIN/2003)

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