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Le Woofing

djerbavacances Par Le 27/05/2008 0

Dans Non classé

merveilleux je viens d'apprendre que le woofing qui nous vient de grande bretagne je l'avais inventé sans le savoir il y a 30ans lorsque j'ai passé quelques semaines dans une ferme en auvergne à quelques dizaines de kilometres de Riom.

le gite et le couvert étaient offerts : Je "montais " ma caravane en mai , et je la ramenais sur la cote d'azur où j'habite, en novembre , entre temps , dès que j'avais un long week end ou quelques jours de liberté je retournais à ma "residence de campagne" j' avais mis ma caravane dans le pré que le fermier avait mis à disposition à charge pour moi de m'occuper de quelques chevaux que sa vieille mère et lui meme possédaient mais ne s'occupaient que rarement . quant au couvert j'avoue que le premier jour j'ai eu du mal à partager leur repas très "rustique", fille de la ville habituée aux regles de l'hygiene , je me retrouvais dans un monde que je ne pensais réel que dans le monde de zola
Chemise à carreau (je crois en fait que pendant ces trois années je ne l'ai toujours vu qu'avec cette meme chemise) un verre de limé (traduisez un verre de vin coupé de limonade) , le fermier au visage buriné et mal rasé m'accueilli devant sa porte . Les murs de la salle à vivre étaient couleur bois brulé, ce n'etait pas une peinture mais seulement des années de la fumée du poel qui s'y étaient deposées , un poele loin du design des poeles norvegiens que les appartements ou maison modernes ont commencé à connaitre il y a une dizaine d'année (très pratiques d'ailleurs ! et bien plus economes en bois que les cheminées avec inser; j'en ai acheté un une petite fortune il y a 10 ans mais je n'ai jamais regretté cet achat )
mais revenons donc à cette ferme , ou la cafetiere tenait chaud un café dans la chaussette sur le poele en fonte qui ronflait d'un bout à l'autre de l'année.

je m'adapte au luxe comme au manque de confort mais je m'etonne encore d'avoir si bien vecu ces moments, partageant avec eux la soupe du matin , avec le pain trempé pour faire comme les autres , alors qu'une formation de mouches vombrissaient au dessus de nous. mais j'ai decouvert une farandole de moments que jamais je n'aurais pu imaginer: la visite chez le rebouteux qui d'un revers de main déchargea la table pour y installer le petit agneau qui venait de se briser la patte, la naissance d'un jeune poulain , ma soirée "veterinaire en herbe" où réalisant que la main du fermier à cette heure tardive n'etait pas assez sûre pour recoudre la jambe du cheval qui venait de largement se déchirer profondemment sur une vingtaine de centimetres de longueur contre un rocher . La lampe de poche , seule lumiere de l'etable posée en equilibre sur une botte de paille jetait une pale clarté sur l'animal . Je ne connaissais pas ce juene étalon et j'avoue que j'avais un peu peur de sa réaction , mais on aurait pu penser qu'il comprenait . Je posais ma main sur la jambe malade et caressait la bete tot en descendant lentement vers la blessure .En meme temps je lui parlais doucement ,lui expliquant que j'étais désolée du mal que j'allais lui faire . Des petits frissons faisaient tressaillir sa peau ,j'avais chaud , une éponge jetée dans un sceau rempli d'eau javelisée etait le seul désinfectant . La bête saignait peu mai son muscle etait à nu et apparaissait tout blanc au milieu de la blessure .Je ne sais pas ce qui m'a donné le courage de recoudre l'animal avec le fil que j'etais allée ,d'un coup de voiture chercher à la pharmacie, distante d'une bonne trentaine de kilometres .
Une soirée inoubliable ...autre instant inoubliable lorsque je suis arrivée une nuit après avoir couvert les 600 kilometres qui me separaient de chez moi , alors qu'une jument venait de mettre bas un bébé qui n'allait pas survivre .. j'avais encore dans la tête la phrase de ma rpof de philo! l'animal ne peut pas être malheureux car il n'a pas d'âme . Etait ce parce que j'etais en section math et sciences qu'elle devait nous dire de telles anneries! un animal a du chagrin , j'ai vu tout le reste de la nuit la douleur de cette bete qui se jetait sur les cloisons de l'etable comme pour se blesser alors que le petit corps sans vie du poulain aux grand yeux voilés gisait à ses pieds.

L e marechal ferrant , le dressage des chevaux,le reveil au chant du coq au milieu des vaches , ou le petit chat "champs" que mon berger belge m'avait rapporté un soir , rempli de puces et qu'elle avait décidé de protéger de "sa patte"! cette été là dans mes bagages il y avait un petiti passager clandestin ...adorable chaton qui jamais ne quitta mon chien
et ce mois de novembre , periode de chasse ou mon intrepide "champs" (qui etait de tous les voyages) qui ne pensais pas que les chiens pouvaien tetre mechants envers lui s'etait retrouvé prostré aprè l'attaque d'une meute de passage à la ferme ....et ce coq , adorable avec tout le monde et qui ne suportaot pas la voisine et l'attaquait dès qu'elle s' approchait de l'entrée de la ferme ....

que de moments à vivre lorsque l'on quitte son petit "chez soi " ...l'aventure au pas de sa porte ....

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