TANNEUR D'AUTREFOIS

djerbavacances Par Le 11/08/2010 0

Dans ROMAN

La cloche d'une lointaine église sonna 10 coups.Depuis 6h ce matin son frère etait à la tannerie, protégé par st maurice , ceinturion romain patron des tanneurs.

Le chemin est devenu un peu caillouteux, creusé d'ornières.Le jeune homme ralentit l'allure de sa monture.Cette monotonie du rythme lui permet de laisser s'éavader son esprit.Il se souvient des années d'apprenti qu'il laisse derrière lui , et tout ce qui au cours des mois il a acqui.

Le reverdissage , le travail du tanneur : tremper la peau dans l'eau pour lui redonner son aspect d'après la mort de l'animal . Ensuite la pose de la peau sur un chevalet recouvert de zinc pour la vache , plus petit et en bois pour les mégissiers . Et puis l'ébourrage pour enlever la laine dans un grand chaudron qu'on appelle baraban où la peau aura 3 bains de chaux , on remettait alors la peau sur le chevalet pour l'écharnage:gratter toute parcelle de chair et de graisse qui pourrait rester "côté cuir".

En pensant à tous ces moments passés il lui semblait même retrouver les odeurs , les parfums lours qui émanaient des cuves à Tan, grandes fosses où les peaux étaient empilées en couches épaisses séparées par des tans (gateaux d' écorce) où l'on avait pratiqué une cheminée. Régulièrement on versait sur les peaux du jus d'écorces neuf.Il ne fallait pas moins de 3 ou 6 mois pour tout celà...

Le ciel avait pris des couleurs pourpre et d'ambre .Grégoire décidaai de faire halte pour la nuit dans l'auberge qui se situait à la croisé des chemins à moins d'une lieu de là...

Il ouvrit la porte et et fut aussitôt saisi par l'odeur mêlée du suif des chandelles, du chêne qui brûlait dans la cheminée et de la potée qui mijotait dans un gros chaudron .Il choisit une table un peu retirée mais pouvait entendre la discussion bruyante des trois voyageurs installés près du feu. Il sn'étaient pas de la région , celà se remarquait à leur parler . Un accent différent d'ici et un français mêmlé d'un patois inconnu de Grégoire. Ils s'intéressaient aux volcans éteints d'auvergne et parlaient des écrits d'un certain Jean Etienne Guettard qui leur avait donné envie de découvrir sur place les anciens volcans.Grégoire écoutaint interessé , surpris. Ainsi donc le puy de Pariou, le puy de Dôme , tous ces lieux qu'il pensait connaître étaient des volcans ! malgré lui son attention se fit plus insistante.En 1751 ce douceur en médecine avait fait un voyage qui l'avait mené à Volvic où il avait découvert l'origine volcanique des puys.

Il chercha , enfoui dans sa mémoire les images des bâtiments qu'il avait rencontré construite dans la pierre de lave de volvic : les fontaines la cathédrale ..à suivre

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