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PAGE 17/ DERNIER MATIN AU CAMPEMENT TOUAREG
Le 26/04/2007
Cette nuit plusieurs fois déjà , les chiens ont aboyé , un animal probablement rode non loin du campement. Malgré l'heure avancée de la nuit je me glisse hors de la tente , la pleine lune qui jette une lumière blafarde sur le paysage me permet de voir le manège des chiens . Comme ils avaient réagis envers moi la première fois ils agissent de conserve pour faire fuir l'intrus. Et de fait après 2 ou 3 "messages " le silence retombe sur le désert . Chez nous on dit " bavard comme une pie " je découvre qu'ici ce doit etre" volubile comme une chève "! Mais ce soir peut être parce qu'elles se sentent protégées par les sloughi tout est calme alors que la nuit dernière le troupeau n'a pas cessé de s'agiter , ou alors êtes-ce simplement le vent ,les chevaux sentent d'avance la venue des tempêtes pourquoi pas les chèvres ! ... Vendredi matin jour du départ vers Taboye , c'est le moment où jamais de prendre des photos . L'objectif est bloqué par le sable...tant pis je tire dessus pour le décoincer ... La luminosité n'est pas assez bonne pour filmer les 3 sloughi mais je ne peux détacher mes yeux de leurs ébats , les mêmes jeux que tous les chiens du monde mais leur grâce ,m'oblige à les regarder . Le soleil vient de se lever ,il a du mal à traverser les nuages de sable qui filtrent la lumiere , et la clarté diffuse devra attendre un bon moment avant qu'elle ne se transforme en un disque d'or .

Déjà dans le campement certains touareg s'affairent tandis que quelques autres se glissent paresseusement hors de leurs couvertures posées à même le sol. . Le feu crépite , jette ses flammes vers le ciel encore pâle , ma conteuse d'un soir s'y réchauffe pendant qu'un peu plus loin un touareg fend du bois avec cette hache très "couleur locale" que l'on trouve sous la tente de tout le monde dans la région...

Deux autres hommes dépecent une chèvre qu'ils viennent d' égorger, en ayant soin de ne pas abîmer la peau. Une fois tannée elle sera échangée contre des denrées nécessaires à la vie : sucre, sel pour les bêtes, mil , thé ...le targui nomade n'a que ses chèvres et moutons pour le troc .
Un touareg , dans une bassine de fer blanc mélange farine ,eau .... je sens que pour notre départ nous aurons , au lieu de confiture et pain un rien rassis apporté de Gao dans nos "provisions de Bouche" par Mossa , un petit déjeuner local avec du pain de sable! Il pétrit longuement la pâte , puis lorsque le sable lui parait suffisamment chaud il repousse les braises , creuse une cavité dans le sable de la taille de la pâte qu'il dépose au fond; il recouvre du sable et des braises , dans quelques minutes il retirera le tout pour faire cuire l'autre coté du pain et dans une demie heure le pain sera cuit à souhait. Un pain sans levain fait juste d'eau de farine et d'un peu de sel mais d'une saveur délicieuse .

Ici tout est simple et pourtant agréable à déguster.Les pâtes au fromage de chèvre ,par exemple ,certains occidentaux trouveront peut être que le goût en est fade , il est subtil à mon avis. Et si vous voulez un petit "en cas" original essayez les dattes pilées au fromage de chèvre sec....
Les jeunes chevreaux pressés l'un contre l'autre pendant la nuit commencent à remuer dans les rayons tiède du soleil je m'approche d'eux et je suis surprise de constater qu'aujourd'hui le plus beau des sloughi , accepte ma présence . Doucement , avec précaution je me dirige vers lui , il s'asseoit indifférent dans une attitude majestueuse .Une photo suffira , à quoi servirait que je le caresse , ici les chiens sont là pour travailler , je n'ai vu aucun geste d'affection envers ces chiens alors que je n'ai pu m' empêcher de caliner les petits chevreaux .
j'avais pourtant entendu dire que pour les touareg le chien , alors que la religion musulmane habituellement ne permet pas de liens privilégiés avec un chien, ont un grand respect pour cet animal . Ils le choient , le caline , l'animal dort sous la tente avec son maitre et parfois même mange le premier...
Le campement ici est il différent dans ces habitudes ou les reportages et films que j'ai vu étaient de belles fables?
Ici les chiens ne recoivent aucune geste d'amitié ou même de merci ,ils sont là uniquement pour garder le troupeau ,ils dorment avec les animaux et s'ils ont faim ils doivent chasser ...pauvres bêtes ,je comprends mieux pourquoi ils sont si maigres ,mais avec cette découverte je perdrai mes illusions sur" Le" Touareg respectueux de ceux dont il a besoin... heureusement tous ne sont pas semblables.


Le troupeau s' éloigne avec le berger , dans ce camp le berger est un touareg aussi long et sec que le baton qu'il tient dans la main ...les chiens après un dernier regard vers le camp s'eloignent eux aussi vers leur travail quotidien .. . Le thé du matin coule dans les verres ...les caravaniers se réveillent ....dans un moment il sera temps de s'engouffrer dans les voitures le vent emportera nos adieux .
PAGE 17/ DERNIER MATIN AU CAMPEMENT TOUAREG
Le 26/04/2007
Cette nuit plusieurs fois déjà , les chiens ont aboyé , un animal probablement rode non loin du campement. Malgré l'heure avancée de la nuit je me glisse hors de la tente , la pleine lune qui jette une lumière blafarde sur le paysage me permet de voir le manège des chiens . Comme ils avaient réagis envers moi la première fois ils agissent de conserve pour faire fuir l'intrus. Et de fait après 2 ou 3 "messages " le silence retombe sur le désert . Chez nous on dit " bavard comme une pie " je découvre qu'ici ce doit etre" volubile comme une chève "! Mais ce soir peut être parce qu'elles se sentent protégées par les sloughi tout est calme alors que la nuit dernière le troupeau n'a pas cessé de s'agiter , ou alors êtes-ce simplement le vent ,les chevaux sentent d'avance la venue des tempêtes pourquoi pas les chèvres ! ... Vendredi matin jour du départ vers Taboye , c'est le moment où jamais de prendre des photos . L'objectif est bloqué par le sable...tant pis je tire dessus pour le décoincer ... La luminosité n'est pas assez bonne pour filmer les 3 sloughi mais je ne peux détacher mes yeux de leurs ébats , les mêmes jeux que tous les chiens du monde mais leur grâce ,m'oblige à les regarder . Le soleil vient de se lever ,il a du mal à traverser les nuages de sable qui filtrent la lumiere , et la clarté diffuse devra attendre un bon moment avant qu'elle ne se transforme en un disque d'or .

Déjà dans le campement certains touareg s'affairent tandis que quelques autres se glissent paresseusement hors de leurs couvertures posées à même le sol. . Le feu crépite , jette ses flammes vers le ciel encore pâle , ma conteuse d'un soir s'y réchauffe pendant qu'un peu plus loin un touareg fend du bois avec cette hache très "couleur locale" que l'on trouve sous la tente de tout le monde dans la région...

Deux autres hommes dépecent une chèvre qu'ils viennent d' égorger, en ayant soin de ne pas abîmer la peau. Une fois tannée elle sera échangée contre des denrées nécessaires à la vie : sucre, sel pour les bêtes, mil , thé ...le targui nomade n'a que ses chèvres et moutons pour le troc .
Un touareg , dans une bassine de fer blanc mélange farine ,eau .... je sens que pour notre départ nous aurons , au lieu de confiture et pain un rien rassis apporté de Gao dans nos "provisions de Bouche" par Mossa , un petit déjeuner local avec du pain de sable! Il pétrit longuement la pâte , puis lorsque le sable lui parait suffisamment chaud il repousse les braises , creuse une cavité dans le sable de la taille de la pâte qu'il dépose au fond; il recouvre du sable et des braises , dans quelques minutes il retirera le tout pour faire cuire l'autre coté du pain et dans une demie heure le pain sera cuit à souhait. Un pain sans levain fait juste d'eau de farine et d'un peu de sel mais d'une saveur délicieuse .

Ici tout est simple et pourtant agréable à déguster.Les pâtes au fromage de chèvre ,par exemple ,certains occidentaux trouveront peut être que le goût en est fade , il est subtil à mon avis. Et si vous voulez un petit "en cas" original essayez les dattes pilées au fromage de chèvre sec....
Les jeunes chevreaux pressés l'un contre l'autre pendant la nuit commencent à remuer dans les rayons tiède du soleil je m'approche d'eux et je suis surprise de constater qu'aujourd'hui le plus beau des sloughi , accepte ma présence . Doucement , avec précaution je me dirige vers lui , il s'asseoit indifférent dans une attitude majestueuse .Une photo suffira , à quoi servirait que je le caresse , ici les chiens sont là pour travailler , je n'ai vu aucun geste d'affection envers ces chiens alors que je n'ai pu m' empêcher de caliner les petits chevreaux .
j'avais pourtant entendu dire que pour les touareg le chien , alors que la religion musulmane habituellement ne permet pas de liens privilégiés avec un chien, ont un grand respect pour cet animal . Ils le choient , le caline , l'animal dort sous la tente avec son maitre et parfois même mange le premier...
Le campement ici est il différent dans ces habitudes ou les reportages et films que j'ai vu étaient de belles fables?
Ici les chiens ne recoivent aucune geste d'amitié ou même de merci ,ils sont là uniquement pour garder le troupeau ,ils dorment avec les animaux et s'ils ont faim ils doivent chasser ...pauvres bêtes ,je comprends mieux pourquoi ils sont si maigres ,mais avec cette découverte je perdrai mes illusions sur" Le" Touareg respectueux de ceux dont il a besoin... heureusement tous ne sont pas semblables.


Le troupeau s' éloigne avec le berger , dans ce camp le berger est un touareg aussi long et sec que le baton qu'il tient dans la main ...les chiens après un dernier regard vers le camp s'eloignent eux aussi vers leur travail quotidien .. . Le thé du matin coule dans les verres ...les caravaniers se réveillent ....dans un moment il sera temps de s'engouffrer dans les voitures le vent emportera nos adieux .
Le 26/04/2007
VOUS LES AVEZ PEUT ETRE REGARD2ES DANS LE DIAPORAMA
http://www.blogs-de-voyage.fr/explore/popular/7days/images


un troupeau dans la rue principale de Gao ou sur le bord du Niger
quelques portraits et personnes




Le 26/04/2007
VOUS LES AVEZ PEUT ETRE REGARD2ES DANS LE DIAPORAMA
http://www.blogs-de-voyage.fr/explore/popular/7days/images


un troupeau dans la rue principale de Gao ou sur le bord du Niger
quelques portraits et personnes




PAGE 16 / L' HARMATTAN , VENT DU DESERT
Le 25/04/2007
Nous sommes désoeuvrés . Le temps passe ...paasse...paaasse ...paaaasssseee !!! Le vent ne faiblit pas , et chacun à l'abri sous les tentes combat l'ennui comme il peut , mais l'inaction commence franchement à peser ! Impossible même de songer à prendre des notes sur ce que nous avons fait , le vent petit effronté se faufile et s'en donne à coeur joie en essayant même d'arracher les pages de mon cahier ! l'abri touareg protège bien du soleil mais peu du vent qui glisse , s'insinue entre les peaux tendues sur les piquets , un claquement sec et régulier accompagne ses manoeuvres pour nous envahir et de fait il a largement la place car dix bons centimètres les séparent du sol tandis que devant , à l'opposé , par le côté largement ouvert ce petit chenapan en tourbillonnant se jette à l'assaut de tout ce qu'il trouve . En sortant je découvrirai d'ailleurs sous le transit garé une superbe oeuvre de la nature ressemblant aux rifs marocains , mais en miniature . Un après midi aura suffit .
Je suis tentée d'aller rejoindre les "amis de la caravane" mais je risque de tomber lors d'un énième débat et puis franchement la fumée de "cigarettes" même en plein désert cela me dérange . Dommage , j'apprendrai par la suite que mon guide Mossa les a rejoint et leur a dévoilé un peu l'histoire de la communauté Touareg depuis les années 1990 . Il faudra que je me contente de ce que les médias m'ont appris , avec tous les "ont dit " que cela peut comporter , mais je ne désespère pas qu'avant la fin du séjour il réponde enfin à mes questions ....on peut toujours rêver . Mais ce n'est pas comme à la télévision où les programmes sont rediffusés : ici raté c'est raté ...
Ce matin , Carole a été baptisée dans la religion musulmane , nous devrons nous habituer à son nouveau prénom: Maryam. Bien sûr pour l' état civil elle restera Carole ! Nous avons partagé un morceau du foie de l'animal qui a été tué pour l'occasion mais probablement parce que nous sommes chrétiens , nous n'y avons pas été conviés ...
Il est près de 16h lorsqu'enfin il a un peu de mouvement dans le camp . Dès que j'entends Mossa dire qu'il raccompagne Aboudakrim dans son campement , peu éloigné d'ici , nous sautons sur l'occasion et nous engouffrons ,Arnaud et moi , dans le 4X4 . Bien entendu , comme à l'accoutumé , les bras des amis sont nécessaires pour démarrer , d'ailleurs le véhicule aujourd'hui se fait encore plus capricieux que ces jours derniers.
Finalement le désert se ressemble sans se ressembler , nous reconnaissons l'endroit où nous avons bifurqué ce matin pour aller au puits . Le campement après un moment s'étale devant nous . Il est plus grand que celui de la famille de Moussa . Les tentes sont plus nombreuses , le troupeau est constitué de chèvres mais aussi de moutons qui courent dans tous les sens . Nous restons dans la voiture pour ne pas nous imposer mais cordialement le chef du campement vient à notre rencontre pour nous saluer . Au loin je vois quelques femmes qui déambulent devant leur tentes , grandes , élancées elles ont un port de reines...elles me semblent d'ailleurs beaucoup plus grandes que celles que nous avons côtoyées au campement ...mais elles sont bien trop loin pour que je puisse distinguer les traits de leurs visages . L'image d'épinal ne peut pas s'appliquer ici ,les Kel Tamacheq ,les touareg comme nous les appelons , ne se ressemblent pas : Mossa a des mains longues et fines , et son visage est mince ,les pommettes hautes , totalement différent de celui de Moussa.
Pour le voyage de retour nous aurons un nouveau passager à bord ,un jeune berger , Peul je pense .J'aurais apprécié qu'il me dise quelques mots sur sa vie , mais l'aurait il pu! de toutes manières nous ne parlons pas la même langue et ce plaisir nous est interdit . Il est adorablement mignon , il ressemble à ces magnifiques portraits que l'on trouve au hasard d'un diaporama ou d'un carnet de voyage . Il est tout timide dans son coin et je ne me sens pas le droit de le photographier ...
Le soir , nouvelle réunion de la caravane mais comme elle se tient juste après le repas auquel nous a convié le père de Moussa ,j'en entend sans l'avoir souhaité une partie , puis, je m'éclipse sous l'excuse d'être fatiguée. J'ai toujours entendu que les Touareg prenaient n'importe quelle excuse pour chanter et jouer de la musique ,nous devons être dans le seul campement qui n'apprécie pas la musique ! nous ne participerons pas à cette grande fête avec chants ,et musique dont nous avait parlé Moussa.
l'article(= la note) vous plait ,n 'oubliez pas de voter pour lui ,vous pouvez voter tous les jours ,même pour le même article!
PAGE 16 / L' HARMATTAN , VENT DU DESERT
Le 25/04/2007
Nous sommes désoeuvrés . Le temps passe ...paasse...paaasse ...paaaasssseee !!! Le vent ne faiblit pas , et chacun à l'abri sous les tentes combat l'ennui comme il peut , mais l'inaction commence franchement à peser ! Impossible même de songer à prendre des notes sur ce que nous avons fait , le vent petit effronté se faufile et s'en donne à coeur joie en essayant même d'arracher les pages de mon cahier ! l'abri touareg protège bien du soleil mais peu du vent qui glisse , s'insinue entre les peaux tendues sur les piquets , un claquement sec et régulier accompagne ses manoeuvres pour nous envahir et de fait il a largement la place car dix bons centimètres les séparent du sol tandis que devant , à l'opposé , par le côté largement ouvert ce petit chenapan en tourbillonnant se jette à l'assaut de tout ce qu'il trouve . En sortant je découvrirai d'ailleurs sous le transit garé une superbe oeuvre de la nature ressemblant aux rifs marocains , mais en miniature . Un après midi aura suffit .
Je suis tentée d'aller rejoindre les "amis de la caravane" mais je risque de tomber lors d'un énième débat et puis franchement la fumée de "cigarettes" même en plein désert cela me dérange . Dommage , j'apprendrai par la suite que mon guide Mossa les a rejoint et leur a dévoilé un peu l'histoire de la communauté Touareg depuis les années 1990 . Il faudra que je me contente de ce que les médias m'ont appris , avec tous les "ont dit " que cela peut comporter , mais je ne désespère pas qu'avant la fin du séjour il réponde enfin à mes questions ....on peut toujours rêver . Mais ce n'est pas comme à la télévision où les programmes sont rediffusés : ici raté c'est raté ...
Ce matin , Carole a été baptisée dans la religion musulmane , nous devrons nous habituer à son nouveau prénom: Maryam. Bien sûr pour l' état civil elle restera Carole ! Nous avons partagé un morceau du foie de l'animal qui a été tué pour l'occasion mais probablement parce que nous sommes chrétiens , nous n'y avons pas été conviés ...
Il est près de 16h lorsqu'enfin il a un peu de mouvement dans le camp . Dès que j'entends Mossa dire qu'il raccompagne Aboudakrim dans son campement , peu éloigné d'ici , nous sautons sur l'occasion et nous engouffrons ,Arnaud et moi , dans le 4X4 . Bien entendu , comme à l'accoutumé , les bras des amis sont nécessaires pour démarrer , d'ailleurs le véhicule aujourd'hui se fait encore plus capricieux que ces jours derniers.
Finalement le désert se ressemble sans se ressembler , nous reconnaissons l'endroit où nous avons bifurqué ce matin pour aller au puits . Le campement après un moment s'étale devant nous . Il est plus grand que celui de la famille de Moussa . Les tentes sont plus nombreuses , le troupeau est constitué de chèvres mais aussi de moutons qui courent dans tous les sens . Nous restons dans la voiture pour ne pas nous imposer mais cordialement le chef du campement vient à notre rencontre pour nous saluer . Au loin je vois quelques femmes qui déambulent devant leur tentes , grandes , élancées elles ont un port de reines...elles me semblent d'ailleurs beaucoup plus grandes que celles que nous avons côtoyées au campement ...mais elles sont bien trop loin pour que je puisse distinguer les traits de leurs visages . L'image d'épinal ne peut pas s'appliquer ici ,les Kel Tamacheq ,les touareg comme nous les appelons , ne se ressemblent pas : Mossa a des mains longues et fines , et son visage est mince ,les pommettes hautes , totalement différent de celui de Moussa.
Pour le voyage de retour nous aurons un nouveau passager à bord ,un jeune berger , Peul je pense .J'aurais apprécié qu'il me dise quelques mots sur sa vie , mais l'aurait il pu! de toutes manières nous ne parlons pas la même langue et ce plaisir nous est interdit . Il est adorablement mignon , il ressemble à ces magnifiques portraits que l'on trouve au hasard d'un diaporama ou d'un carnet de voyage . Il est tout timide dans son coin et je ne me sens pas le droit de le photographier ...
Le soir , nouvelle réunion de la caravane mais comme elle se tient juste après le repas auquel nous a convié le père de Moussa ,j'en entend sans l'avoir souhaité une partie , puis, je m'éclipse sous l'excuse d'être fatiguée. J'ai toujours entendu que les Touareg prenaient n'importe quelle excuse pour chanter et jouer de la musique ,nous devons être dans le seul campement qui n'apprécie pas la musique ! nous ne participerons pas à cette grande fête avec chants ,et musique dont nous avait parlé Moussa.
l'article(= la note) vous plait ,n 'oubliez pas de voter pour lui ,vous pouvez voter tous les jours ,même pour le même article!
PAGE 15 /LE PUITS DU CAMPEMENT N'TAMAT
Le 25/04/2007
Pas d'appel du muezzin ,mais ce matin encore je suis levée avant le soleil ,j'espère bien profiter de tout ce que nous n'avons pas pu faire hier ...et de fait lorsque le départ est donné pour aller au puits je les accompagne ...nous avons la chance d'avoir les véhicules nous ne devrons pas y aller à pied et les ânes pourront se reposer ,nous les retrouverons , non loin du puits . Le vent qui hier soufflait déjà fort , aujourd'hui a redoublé de puissance et nous sommes entrain d'essuyer une tempête ...les appareils photos sont grippés , nos yeux nous piquent , finalement ce sont les hommes ici qui ont le plus de chance car le chèche protège et de la chaleur et des piqûres du sable ! Le voile des femme Touareg , moins bien arrimé vole au vent ... Mes lèvres le premier jour étaient gonflées (pas besoin de collagene pour des bouches pulpeuses!) aujourd'hui elles sont parcheminées par le soleil et le vent , et semblent pretent à eclater ...
Le puits a été construit il y a plusieurs années déjà et réunit généralement les personnes de divers campements mais aujourd'hui seuls ceux du campement N'Tamat sont là ...nous quoi !. Pendant que l'un s'affaire à attacher une longue corde à l'avant du ford transit , un des touareg s'approche du puits pour y installer une pièce debois dans laquelle la corde va glisser , il retrousse son boubou jusqu'au haut des cuisses ,pose les pieds sur la margelle prend bien son appui et jette au fond du puits l' immense outre qui sert à remonter l'eau ...1..2.. plusieurs secondes passent avant que le "splach" se fasse entendre ,lorsqu'elle atteint l'eau .
Le vehicule s'éloigne et lentement le precieux liquide remonte ...un coup de rein et l'outre est renversée dans un grand bac de fer blanc...l'opération recommencera plusieurs fois et pendant ce temps les autres remplissent les bidons jaunes en essayant d'éviter d'en perdre trop . les nombreux bras aujourd'hui permettent à la corvée d'eau de se dérouler très vite ,heureusement car le vent toujours aussi fort , dans ce paysage vide de tout obstacle est difficile à supporter . Les lunettes de soleil qu'Arnaud porte ce jour là ne supporteront pas d'ailleurs le test ,les verres sont comme poncés à l'aide d'un abrasif , les lunettes lui servent de protection contre le vent mais ilqu'autre choseAvant de partir il est nécessaire d' éloigner les bacs du bord du puits ,il ne faudrait pas qu'un animal assoiffé après avoir fini l'eau dans le bac ait l'idée de s'approcher du puits dont la margelle n'est haute que de quelques centimètres .
N'Tamat c'est le nom de ce puits qui a donné son nom au campement ,cela signifie dans la langue tamacheq "celui qui appartient à l'acacia...mais l'acacia a disparu aujourd'hui.
Pour le repas que nous prenons , je ne sais plus à quel moment , nous avons pallié à l'inconvénient du manque de couverts : dans les bouteilles en plastique (nous avions acheté à Gao de l'eau minérale pour notre séjour ) nous découpons des lanières un peu larges qui ,vues la formes des bouteilles font des cuillères très acceptables . Nous pourrions bien entendu comme c'est la coutume manger avec les doigts mais vu le sable qui vole de tous côtés y compris dans le grand plat que l'on vient de poser au centre de la natte ,il est inutile d'ajouter le sable de nos mains ,même en ayant tenté de les passer à l'eau claire...les Touareg quant à eux ont de belles cuillères en bois sculptées et je déplore qu'ils n'aient pas eu l'idée de nous en proposer à l'achat hier . Aujourd'hui les pâtes ont été remplacées par le riz , plat coutumier au Mali , en remplacement du mil .
PAGE 15 /LE PUITS DU CAMPEMENT N'TAMAT
Le 25/04/2007
Pas d'appel du muezzin ,mais ce matin encore je suis levée avant le soleil ,j'espère bien profiter de tout ce que nous n'avons pas pu faire hier ...et de fait lorsque le départ est donné pour aller au puits je les accompagne ...nous avons la chance d'avoir les véhicules nous ne devrons pas y aller à pied et les ânes pourront se reposer ,nous les retrouverons , non loin du puits . Le vent qui hier soufflait déjà fort , aujourd'hui a redoublé de puissance et nous sommes entrain d'essuyer une tempête ...les appareils photos sont grippés , nos yeux nous piquent , finalement ce sont les hommes ici qui ont le plus de chance car le chèche protège et de la chaleur et des piqûres du sable ! Le voile des femme Touareg , moins bien arrimé vole au vent ... Mes lèvres le premier jour étaient gonflées (pas besoin de collagene pour des bouches pulpeuses!) aujourd'hui elles sont parcheminées par le soleil et le vent , et semblent pretent à eclater ...
Le puits a été construit il y a plusieurs années déjà et réunit généralement les personnes de divers campements mais aujourd'hui seuls ceux du campement N'Tamat sont là ...nous quoi !. Pendant que l'un s'affaire à attacher une longue corde à l'avant du ford transit , un des touareg s'approche du puits pour y installer une pièce debois dans laquelle la corde va glisser , il retrousse son boubou jusqu'au haut des cuisses ,pose les pieds sur la margelle prend bien son appui et jette au fond du puits l' immense outre qui sert à remonter l'eau ...1..2.. plusieurs secondes passent avant que le "splach" se fasse entendre ,lorsqu'elle atteint l'eau .
Le vehicule s'éloigne et lentement le precieux liquide remonte ...un coup de rein et l'outre est renversée dans un grand bac de fer blanc...l'opération recommencera plusieurs fois et pendant ce temps les autres remplissent les bidons jaunes en essayant d'éviter d'en perdre trop . les nombreux bras aujourd'hui permettent à la corvée d'eau de se dérouler très vite ,heureusement car le vent toujours aussi fort , dans ce paysage vide de tout obstacle est difficile à supporter . Les lunettes de soleil qu'Arnaud porte ce jour là ne supporteront pas d'ailleurs le test ,les verres sont comme poncés à l'aide d'un abrasif , les lunettes lui servent de protection contre le vent mais ilqu'autre choseAvant de partir il est nécessaire d' éloigner les bacs du bord du puits ,il ne faudrait pas qu'un animal assoiffé après avoir fini l'eau dans le bac ait l'idée de s'approcher du puits dont la margelle n'est haute que de quelques centimètres .
N'Tamat c'est le nom de ce puits qui a donné son nom au campement ,cela signifie dans la langue tamacheq "celui qui appartient à l'acacia...mais l'acacia a disparu aujourd'hui.
Pour le repas que nous prenons , je ne sais plus à quel moment , nous avons pallié à l'inconvénient du manque de couverts : dans les bouteilles en plastique (nous avions acheté à Gao de l'eau minérale pour notre séjour ) nous découpons des lanières un peu larges qui ,vues la formes des bouteilles font des cuillères très acceptables . Nous pourrions bien entendu comme c'est la coutume manger avec les doigts mais vu le sable qui vole de tous côtés y compris dans le grand plat que l'on vient de poser au centre de la natte ,il est inutile d'ajouter le sable de nos mains ,même en ayant tenté de les passer à l'eau claire...les Touareg quant à eux ont de belles cuillères en bois sculptées et je déplore qu'ils n'aient pas eu l'idée de nous en proposer à l'achat hier . Aujourd'hui les pâtes ont été remplacées par le riz , plat coutumier au Mali , en remplacement du mil .